Depuis 1993, les chercheurs du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) se joignent afin d’étudier les changements sociaux et culturels au Québec.
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Aller à l’école est une évidence aujourd’hui. Les débats qui l’entourent toujours révèlent l’importance de cette institution. Mais que sait-on de son histoire au Québec ? Dans une colonie française, puis anglaise, les petites écoles ont cédé la place à un système scolaire public au XIXe siècle. Cet atlas souligne les défis à relever pour scolariser les garçons et les filles de différents groupes ethnoreligieux, linguistiques, sur un territoire immense, au fur et à mesure des vagues d’immigration et de peuplement. Ce volume présente les réponses à la demande d’instruction, depuis la Nouvelle-France jusqu’à l’orée du rapport Parent dans les années 1960, réponses faites d’expériences, de résistances et de compromis qui accompagnent des initiatives tant publiques que privées, au primaire et au secondaire. Il invite aussi à franchir la porte des classes pour découvrir l’instruction et l’éducation dispensées par un corps enseignant très diversifié. Il fallait former les élites destinées à l’université, mais aussi répondre aux besoins concrets du monde du travail. Voilà autant d’itinéraires de jeunes Canadiens français et Canadiennes françaises, d’Autochtones et d’enfants issus des minorités retracés sur les chemins de l’école.
Presses de l'Université Laval |
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Avec l’anglaise et l’espagnole, la langue française façonne le paysage culturel de l’Amérique du Nord depuis quatre siècles. Ses locuteurs ont exploré, défriché, peuplé et chanté un continent vu comme neuf par les trois principales cultures européennes qui s’y sont implantées durablement. En commençant par la mise en place des premiers foyers de peuplement à l’époque coloniale, cet ouvrage aborde l’histoire et la géographie de la population de langue française sur l’ensemble du continent, de ses mouvements d’expansion et de contraction au gré des changements, voire des ruptures économiques et politiques qui ont jalonné son évolution. Mouvements migratoires intercontinentaux, internationaux et interrégionaux; relations entre communautés francophones et celles d’autres cultures, dont l’anglaise et l’amérindienne; place du français dans les milieux minoritaires; échanges entre francophones de diverses origines : ce sont là autant de sujets abordés par 36 spécialistes nord-américains et européens de la présence des francophones dans leur Amérique.
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Le présent ouvrage se veut une contribution à l’histoire rurale de la vallée du Saint-Laurent des XVIIe et XVIIIe siècles, soit la phase initiale de la formation du monde rural québécois. Il s’agit d’une analyse s’appuyant sur les découpages fonciers et la spatialisation du peuplement, qui dégage les environnements de base et met en rapport les éléments qui ont le plus contribué à façonner le paysage seigneurial laurentien. La présentation des caractéristiques de l’espace seigneurial précède l’examen des processus d’occupation et d’exploitation du territoire rural auxquels ont participé seigneurs et censitaires. Ces perspectives complémentaires, mises en relief par une cartographie originale, aboutissent à préciser comment une société investit un espace, à éclairer son emprise au sol et à tracer un portrait dynamique d’un univers spatial, social et mental qui reste à mieux connaître.
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Cet ouvrage s'est mérité en 2002 le prix Clio-Québec de la Société historique du Canada.
Cet ouvrage est dédié à la paroisse catholique du Québec. Il en retrace la genèse et l'évolution des origines à nos jours. Cadre de la vie civile et religieuse, cette institution a marqué autant la vie rurale que la vie urbaine. Et partout elle a laissé ses empreintes dans le paysage. Lieu de rassemblement des fidèles, la paroisse a été aussi, historiquement, un lieu de sociabilité qui a coloré toute la vie communautaire, depuis les pratiques associatives et l'éducation jusqu'aux enjeux qui ont entouré les prélèvements ecclésiastiques et la mise en place du mouvement coopératif. Témoin d'un passé chargé de sens, qui l'a même fait devenir une « forteresse de la race », la paroisse est amenée aujourd'hui à se redéfinir dans un contexte qui tend à subordonner les horizons locaux à d'autres ordres de grandeur. Sous la direction de Serge Courville et Normand Séguin, cet ouvrage réunit les textes de plusieurs collaborateurs dont les travaux éclairent l'étonnante diversité de la réalité paroissiale. Il comprend des textes de Raymond Brodeur, Brigitte Caulier, Lucia Ferretti, Donald Fyson, Ollivier Hubert, Alain Laberge, Pierre Lanthier, Marie-Josée Larocque, Paul-Louis Martin, Sherry Olson, Jean-Claude Robert, Yves Roby, Yvan Rousseau, Gilles Routhier, Jean Roy, Rosalyn Trigger et Meredith Watkins. |
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Capitale de la Nouvelle-France puis de l'Empire britannique du nord de l'Amérique, Gilbraltar du Canada, capitale de la province de Québec, ville romantique, joyau du Patrimoine mondial, Québec a mérité tous les qualificatifs.
Elle les doit à sa position géographique privilégiée au carrefour de plusieurs mondes, ainsi qu'à la qualité et au pittoresque de son habitat, qui en font une des plus belles villes d'Amérique. C'est également une des plus anciennes, et c'est bien ce qui la rend si sympatique aux touristes. Ils y trouvent ce cachet de petite ville européenne, si cher aux visiteurs de XVIIIe et XIXe siècles. Aussi bien le dire, Québec n'est pas une ville ordinaire. En plus de synthétiser quatre siècles d'histoire, elle offre une vue imprenable sur la culture québécoise, dont elle est devenue un des hauts lieux symboliques. Faite de couches temporelles superposées, qui rappellent chacune une période différente de l'histoire du Québec, elle se donne comme une véritable fresque à la mémoire de tous ceux qui ont construit le pays, avec des vues prenantes sur les premières et lointaines occupations autochtones, l'héritage architecturale des époques coloniales française et britanique, le renouveau de l'époque confédérative et les transformations du XXe siècle. Il comprend des textes de Michel Allard, Claude Bélanger, Marcel Bélanger, Réal Bélanger, Jacques Bernier, Stéphane Bouchard, Raymond Brodeur, Paul Bussières, Brigitte Caulier, Serge Courville, Gaston Deschênes, Yvon Desloges, Henri Dorion, Sophie Drouin, Claude Galarneau, Nicolas Giroux, Robert Grace, Thérèse Hamel, Matthew Hatvany, Sophie Kenniff, Marie-Josée Larocque, Dominique Malack, Richard Marcoux, Jacques Mathieu, Léonce Naud, France Normand, Yves Paré, Alain Parent, François Rousseau, Gilles Routhier, Marc St-Hilaire, Denis Samson et Paul Villeneuve. Cet ouvrage fut finaliste pour le prix Odysée de l’Association du livre francophone d’Amérique. |
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Le « Nord du Québec » est une réalité composite qui ne saurait être adéquatement définie par la référence aux critères géographiques, puisqu'il n'existe pas de relation obligée et invariable dans le temps entre les caractéristiques du milieu physique et celles des sociétés humaines qui l'habitent.
L'adaptation au milieu physique est un trait essentiel des groupements humains, lorsque les groupes sont considérés dans une mince tranche temporelle, mais l'histoire que nous racontons est truffée de migrations, au gré des conjonctures, dans une aire géographique variable. Au XIXe siècle, la politique colonisatrice fait du Nord de Montréal le Nord à conquérir; au tournant du siècle suivant, cette frontière est transportée en Abitibi, en Gaspésie et au Saguenay–Lac-Saint-Jean; dans les années cinquante elle est encore repoussée dans la vastitude du pays du fer; cette frontière s'étend maintenant aux franges de la péninsule du Québec-Labrador, dans la région de la baie James et au nord du 55e parallèle après la réalisation du projet hydroélectrique dans le bassin hydrographique de la baie James. Les populations autochtones du Nord-du-Québec ont traversé ces époques en marquant le territoire de leur présence, en voyageant à l'intérieur des terres ou le long des côtes, y tirant leur subsistance et les produits qu'ils échangent avec les Blancs et, progressivement, en devenant les acteurs d'une des plus fascinantes tranches de l'histoire du Québec. Placé sous la direction de Gérard Duhaime, assisté de Nick Bernard, cet ouvrage associe plusieurs collaborateurs membres du GÉTIC spécialisés, en anthropologie, en sociologie, en ethnohistoire, en archéologie et en géographie humaine et historique. Il comprend des textes de Nick Bernard, Paul Charest, Dominique de Juriew, Gérard Duhaime, Anne Godmaire,Yves Labrèche, Carole Lévesque, Charleen Rains, Benoît Robitaille, Bernard Saladin d'Anglure et François Trudel. |
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Comment, au cours des siècles, les Québécois ont-ils façonné et réaménagé leurs rapports à la maladie, aux soins et à la santé? L'historiographie commence à peine à répondre à cette question fondamentale qui invite à reconsidérer globalement l'histoire du Québec depuis la lointaine période coloniale. L'institution médicale brosse un tableau d'ensemble de la transformation du monde médical depuis le régime français jusqu'à 1945. Influencé à l'époque coloniale par les modèles français et anglais, le corps médical adopte, au XIXe siècle, la méthode anatomo-clinique développée en Europe.
Plus tard, au XXe siècle, les responsables de la santé trouvent leur inspiration chez le voisin américain. Cependant, l'évolution de l'institution médicale n'obéit pas qu'à ces influences extérieures. La société québécoise s'y exprime aussi, imprimant ses dynamismes, ses tensions, ses clivages et ses inerties. Qu'il s'agisse de l'organisation professionnelle, qui paraît très centralisée, ou des pratiques médicales qu'on s'efforce de normaliser, on constate un écart considérable entre la situation observée à Montréal et à Québec et celle qu'on trouve ailleurs sur le territoire. De même, on voit se dessiner un régime de formation médicale et un dispositif hospitalier à deux troncs, l'un francophone et l'autre anglophone. Élaboré sous la responsabilité de Normand Séguin, alors codirecteur du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), ce quatrième volume de la collection « Atlas historique du Québec » repose sur la collaboration de quatre spécialistes de l'histoire de la médecine et de la santé au Québec. Il doit beaucoup à André Paradis, un des pionniers dans ce champ de recherche, qui n'a pu en voir la direction finale. Hommage lui est rendu en ces pages. Il comprend des textes de Denis Goulet, François Guérard, Rénald Lessard et André Paradis. |
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Quoi de mieux que la carte ancienne pour raconter le territoire! Révélatrice des étapes qui ont conduit à la découverte, à l'exploration et à la mise en valeur de ce qu'on appelle aujourd'hui le Québec, elle est un moyen original d'en retracer la genèse, et qui plus est, avec les yeux de nos ancêtres.
Certes, tout n'est pas dit dans ces vieux documents et il faudra un certain temps avant que la production cartographique européenne ne se dégage de ses contenus mythiques et légendaires. Mais pour peu que la carte ancienne soit replacée dans son contexte et exploitée avec les mêmes précautions que les autres documents historiques, elle peut devenir une précieuse alliée de l'histoire, capable elle aussi de redire les étapes de formation du territoire. Si l'on excepte le temps des légendes, il semble que ce ne soit pas avant le début du XVIe siècle que le Québec s'ajoute aux connaissances cartographiques de l'Europe. L'aventure commence. Elle se poursuit pendant près de cinq siècles, période au cours de laquelle l'espace québécois est progressivement transformé en territoire et doté de ses traits actuels. Par rapport aux autres volumes de la collection, Le Territoire introduit une variante importante. D'abord, par son illustration qui exploite abondamment les cartes et plans conservés principalement aux Archives nationales du Québec. Ensuite, par sa présentation qui est à la fois chronologique et thématique, ce qui en facilite la lecture. Placé sous la responsabilité immédiate de trois auteurs, Claude Boudreau, Serge Courville et Normand Séguin, il associe également Claude Bellavance, Matthew Hatvany et Paul-Louis Martin, reconnus pour leurs travaux sur le Québec. |
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L'occupation des territoires du Québec s'est amorcée voilà plusieurs milliers d'années avec l'apparition de petits groupes d'individus dans sa partie méridionale. Des sociétés originales se sont développées, mais elles sont cependant restées largement inconnues de l'Europe jusqu'au début du XVIe siècle.
L'établissement d'une colonie française sur les rives du Saint-Laurent au tournant du XVIIe siècle marque toutefois le début d'une autre ère de croissance. Des basses terres laurentiennes, colonisées durant tout le XVIIIe siècle et une partie du XIXe, la population s'étend, par vagues successives, jusqu'aux plateaux laurentiens et appalachiens qu'elle pénètre partout où elle peut travailler la terre neuve et exploiter la forêt. En même temps s'affirment avec vigueur les traits d'un nouveau contexte plus marqué par le développement urbain et industriel. Aux migrations interrégionales s'ajoutent les migrations vers la ville, et même vers l'extérieur du Québec, qui alertent pendant un temps les élites de l'époque, mais qui préparent de loin les transformations d'après-guerre. Notables déjà dans les années 1950, ces migrations deviendront plus importantes encore après 1960 et entraîneront une modification profonde du rapport à l'espace. Placé sous la responsabilité de Serge Courville, alors directeur du Laboratoire de géographie historique de l'Université Laval et codirecteur du Centre interuniversitaire d'études québécoises, cet ouvrage associe plusieurs collaborateurs venus d'horizons géographiques et disciplinaires différents et reconnus pour leurs travaux sur le Québec. Il comprend des textes de Serge Courville; John Dickinson; Hubert Charbonneau, Bertrand Desjardins, Jacques Légaré et Hubert Denis; Alain Laberge et Jacques Mathieu; Danielle Gauvreau, Marc St-Hilaire et Gérard Bouchard; Sherry Olson; Clermont Dugas; Yves Roby; Paul Villeneuve; et Marcel Bélanger. |
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Cet ouvrage s'est mérité en 1996 le prix Lionel-Groulx de l'Institut d'histoire de l'Amérique française (IHAF)
Cet ouvrage est l'aboutissement d'une longue collaboration amorcée en 1986. Associant la géographie à l'histoire, il propose une géographie historique de la socioéconomie québécoise du XIXe siècle. Depuis les grandes synthèses du géographe français Raoul Blanchard, élaborées au cours des années 1930 et 1940, beaucoup a été dit sur les composantes du territoire québécois. Toutefois, très peu d'études ont porté sur l'axe laurentien vu dans ses cohérences internes, comme espace central, c'est-à-dire comme foyer autour duquel s'articule et s'organise le territoire québécois. Historique, cette lacune nous empêche encore aujourd'hui de bien saisir le XIXe siècle québécois, période au cours de laquelle émergent les structures du Québec contemporain. C'est cette lacune qu'ont voulu corriger les auteurs en tâchant de dégager une vision intégrée des transformations de la socioéconomie de l'axe laurentien à une phase charnière de la transition vers la société industrielle. Leur démarche, qui a privilégié la collecte de données nominatives, s'attache à la découverte des morphologies, étape qui ouvre la voie à de nouvelles investigations des processus du changement. Appuyée sur trois portraits d'ensemble du territoire de l'axe, en 1831, 1851 et 1871, leur analyse aborde tour à tour les faits de population, l'agriculture, l'industrie, le monde marchand et les infrastructures de communication. Aidée en cela par une cartographie éloquente, elle nous révèle un monde passablement différent des habituelles représentations : plus contrasté et changeant, plus structuré et cohésif aussi. |
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Un projet intégrateur,
une collection distinctive
Collection phare du Centre, l’Atlas historique du Québec s’est mérité quelques prix au cours des ans, dont le prix « Carto-Québec » pour les deux premiers volumes et le prix
Clio-Québec (Société historique du Canada) pour « La Paroisse ». À ce jour, neuf volumes de l’Atlas sont parus.
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