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Depuis 1993, les chercheurs du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) se joignent afin d’étudier les changements sociaux et culturels au Québec.

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L’argent des familles : pratiques et régulations sociales en Occident aux XIXe et XXe siècles
Florent Le Bot (dir), Thierry Nootens (dir) et Yvan Rousseau (dir) , en collaboration avec Nathalie Ricard
Trois-Rivières et Québec, Centre interuniversitaire d'études québécoises, 2019, 350 p.
Si la monétarisation de la vie sociale est un phénomène d’origine très ancienne, elle prend une ampleur sans précédent avec l’industrialisation massive amorcée au XIXe siècle, transformant sur son passage la manière dont les familles voient à leur subsistance et tentent d’assurer, le cas échéant, la reproduction de ressources et patrimoines aux contours divers. Le recul des économies fondées sur le monde de la terre et la montée en force d’une nouvelle institutionnalisation du travail (sous l’égide du louage d’ouvrage et du salariat) fragilisent en effet bien des ménages alors que l’idéologie libérale, au même moment, fait de l’initiative individuelle et de la propriété les piliers des rapports socioéconomiques. Ces rapports vont désormais dépendre plus étroitement du maniement de l’argent et de divers véhicules de création et fructification de la valeur, lesquels se multiplient et étendent leurs ramifications avec le développement du capitalisme. À ce titre, les familles doivent composer de plus en plus avec différents marchés dont les formes et les degrés d’institutionnalisation sont variables : pour le travail, dont le salaire devient le mode dominant de rétribution, mais aussi en ce qui a trait au crédit et à la consommation courante, au logement locatif et à la propriété résidentielle, à la protection sociale, à la rémunération de l’épargne et à l’assurance, pour ne nommer que ceux-là.

De quelle manière le processus de monétarisation de la vie sociale a-t-il été vécu du point de vue des ménages et des lignées familiales aux XIX
e et XXe siècles? Cette question historique d’importance a réuni une trentaine de conférenciers venus du Canada, des États-Unis et d’Europe à Trois-Rivières (Québec) en juin 2016, événement dont le présent ouvrage collectif est le résultat.

Avec des textes d’Olivier Chaïbi, Francis Démier, Livio Di Matteo, Caroline Durand, Sabine Effosse, Herb Emery, Jonathan Fortin, Caroline Henchoz, François Lalliard, Marie-Neige Laperrière, Audrey Leleu, Yannick Marec, Jean-Luc Mastin, Elena Musiani, France Normand, Thierry Nootens, Sherry Olson, Anne-Françoise Praz, Caroline Rusterholz, Paul Servais, Daniel Simeone et Patricia Toucas-Truyen.
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Musées, histoire, migrations
Marianne Amar, Yves Frenette, Mélanie Lanouette et Martin Pâquet (dir.)
Québec, Presses de l'Université Laval, 2015, 250 p.
Presses de l'Université Laval 
Depuis une vingtaine d’années, le thème des migrations est en vogue dans le milieu muséal, comme en témoigne la création de musées des migrations en Amérique du Nord, en Australie ou en Europe. Cet intérêt est stimulé par un contexte favorable aux migrations et à l’immigration en particulier. Il répond aussi à des enjeux sociaux et politiques contemporains. L’ouverture des frontières, le développement des outils de communication, des transports et des technologies ont favorisé les migrations, poussant certaines sociétés d’accueil à se redéfinir et à chercher des façons d’assurer l’intégration des nouveaux venus. Des nations nées de l’immigration ont pour leur part interrogé l’histoire des migrations, notamment pour construire une mémoire collective qui reconnaisse la pluralité des appartenances à l’origine de la construction du récit national. En tant que lieux de médiation, de conservation et de transmission du patrimoine collectif, les musées d’histoire et de société n’ont pas échappé à cette tendance.
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Paysages de marais : quatre siècles de relations entre l’humain et les marais du Kamouraska
Matthew G. Hatvany
La Pocatière, La Société historique de la Côte-du-Sud et Ruralys, 2009, 187 p.
Société historique de la Côte-du-Sud 
Le long de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, une série de digues imposantes de 5 m de haut et de presque 27 km de long, appelées localement aboiteaux, s’étirent le long de la côte du Kamouraska, au Québec. Avec une approche géohistorique, cet ouvrage explique les origines fascinantes de ces digues érigées dans les marais et leur rôle essentiel dans la modernisation du Québec. Par sa vision originale, Paysages de marais : Quatre siècles de relations entre l’humain et les marais du Kamouraska contribue grandement à modifier la compréhension généralement admise de la place de l’humain dans l’environnement. Au cours des 150 dernières années, plus de la moitié des marais salés de l’estuaire du Saint-Laurent ont disparu. Trop souvent, cette perte tragique d’un habitat vital a été décrite comme ayant pour seule cause l’ignorance humaine et l’avidité. L’auteur rectifie cette interprétation montrant comment les Amérindiens, les colons français, les agronomes du xixe et xxe siècles et les écologistes d’aujourd’hui ont considéré les marais du Saint-Laurent comme un lieu de survie sociale, culturelle, économique et environnementale. L’étude illustre la nécessité d’une approche géohistorique afin de comprendre dans toute sa complexité la place de l’humain dans son environnement.

Pour se procurer l’ouvrage, contactez les Archives de la Côte-du-Sud à La Pocatière: archsud@bellnet.ca

Cette traduction française de l’ouvrage MARSHLANDS : Four Centuries of Environmental Change on the Shores of the St. Lawrence (2003) est un projet initié conjointement par la Société historique de la Côte-du-Sud et Ruralys dans le cadre des fêtes du 150e anniversaire de l’enseignement agricole au Canada, La Pocatière, 1859-2009.
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Les traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes
Marc St-Hilaire, Alain Roy, Mickaël Augeron et Dominique Guillemet (dir.)
Québec, Les Presses de l’Université Laval (coll. «Hors collection»), 2008, 320 p.
Presses de l'Université Laval 
Pendant un siècle et demi, la France et une bonne partie de l’Amérique ont vécu une histoire commune, celle de la Nouvelle-France. Au Québec et dans la région française de Poitou-Charentes, cette période s’est durablement inscrite dans les paysages, dans la culture matérielle, dans les archives et jusque dans la langue. Elle a ainsi légué un patrimoine considérable et laissé son empreinte dans les mémoires collectives française et, surtout, québécoise. C’est une partie de cet héritage, celle qui est perceptible dans les paysages au Québec et en Poitou-Charentes, que cet ouvrage invite à explorer. S’appuyant sur l’une ou l’autre des quelque 1 500 traces de la Nouvelle-France recensées sur les deux rives de l’Atlantique, les textes préparés par plus de 40 auteurs français et québécois convient à un voyage au carrefour de l’histoire et du patrimoine pour redécouvrir cette expérience commune et raviver la mémoire partagée qui en est issue.
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