Depuis 1993, les chercheurs du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) se joignent afin d’étudier les changements sociaux et culturels au Québec.
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Pour souligner le 100e anniversaire des Archives nationales du Québec, BAnQ s'associe à l'Université de Montréal et au CIEQ pour tenir, les 1er et 2 mai 2020, des journées d'études sur les archives judiciaires. Les intéressé.e.s ont jusqu'au 26 juillet pour proposer une communication.
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Pour sa 72e édition qui se tiendra à Ottawa, capitale nationale et ville-frontière par excellence, le comité organisateur invite les chercheurs.ses à s'interroger sur leur rapport aux frontières, non plus en les enjambant mais en les appréhendant dans toute leur complexité. Date limite pour soumettre une proposition: 31 mars 2019.
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La Société d'histoire coloniale française (SHCF) tiendra son 45e congrès, du 13 au 15 juin 2019, à l'Université de Sherbrooke (campus de Longueuil).
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L’œuvre de Simon Langlois s’échelonne au long d’une carrière universitaire de plus de 40 ans; très diversifiée dans ses objets de recherche (allant de la stratification sociale à la sociologie de la consommation, en passant par des études sur la pauvreté, le changement social, la sociologie québécoise, le Canada français, etc.), elle est également marquée au coin de la pertinence sociale, comme en témoigne son engagement, au-delà de la cité savante, dans les débats publics qui ont traversé le Québec depuis une trentaine d’années.
La qualité de sa contribution scientifique a d’ailleurs été plus d’une fois reconnue : Médaille de la Fondation Saintour de l’Académie des sciences morales et politiques de Paris; élection à l’Académie des sciences sociales et à la Société royale du Canada; Prix international en études canadiennes du Gouverneur Général du Canada; Prix de la Contribution remarquable de la Société canadienne de sociologie parmi d’autres reconnaissances institutionnelles. En dépit de cette reconnaissance dûment méritée, aucune synthèse de l’œuvre n’a été jusqu’ici tentée ni ses fils conducteurs explicitement identifiés. Or, c’est précisément l’objectif général de notre colloque de proposer ce travail en visant trois objectifs particuliers : 1) il s’agit d’abord d’identifier les grands courants idéologiques et de pensée ayant influencé la pratique scientifique de Simon Langlois. Quel était le contexte socio-politique à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval au moment où il entreprend ses études en sociologie; et quels ont été les fondements philosophiques et sociologiques ayant inspiré ses travaux. 2) Il s’agit ensuite de montrer dans quelle mesure la notion de changement social traverse toutes les grandes études menées par Simon Langlois sur la stratification sociale, sur les tendances démographiques, et sur la mobilité sociale. 3) Il s’agit enfin de souligner l’apport de ses travaux à notre compréhension des sociétés québécoise et canadienne, et de manière plus générale, celle des sociétés mondialisées contemporaines; sans oublier son implication indéfectible dans l’édition des revues savantes (Recherches sociographiques, L’Année sociologique, Revue Tocqueville). D’anciens étudiants offriront un vibrant témoignage du type d’encadrement dont ils ont bénéficié sous la supervision de Simon Langlois. Pour informations, contactez Sylvie Lacombe à : Sylvie.Lacombe@soc.ulaval.ca L’entrée est libre. Bienvenue à toutes et à tous! ![]() |
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Le colloque Famille et justice dans les archives a réuni historiens, juristes et chercheurs en sciences sociales afin de dialoguer à propos des défis et opportunités que présentent les archives judiciaires au moment d'explorer les formes changeantes des intimités familiales.
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Organisé par le département des sciences humaines de l’UQTR, le 71e congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française se déroule pour une première fois à Drummondville. Le comité organisateur convie la communauté historienne à se rassembler, du 18 au 20 octobre, sur le campus drummondvillois de l’UQTR, pour réfléchir collectivement à la place de l’histoire dans la vie de la Cité. Autour de ce thème, nous nous pencherons sur la construction du savoir historique, soumis aux impératifs de la pertinence à la fois sociale et scientifique.
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Vous êtes invités à participer à l’Université populaire de Québec, événement éducatif, festif et convivial, qui réunit tout au long de la journée chercheurs, artistes, acteurs communautaires et grand public autour de la thématique du vivre-ensemble.
Spectacles, débats, quiz, ateliers, animations sont au programme, pour petits et grands. ![]() |
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Sous le thème Rencontres et échanges en Amérique française, le 70e congrès de notre institut vise à rappeler que l’histoire de l’Amérique française en est une du mouvement : celui des gens, des idées, des savoirs, des croyances, de l’information, celui aussi des biens, des marchandises, des procédés de production, etc. Avec les rencontres et les échanges, les emprunts se multiplient, les adaptations prennent forme et tournure, les innovations trouvent inspiration et les rôles de relais et de passeurs prennent essence. La quête historienne est en partie celle de la mesure entre l’unique et le commun, entre le particulier et le général, entre le nouveau et l’ancien. Le thème Rencontres et échanges en Amérique française permet de revisiter cette quête historienne, car il suggère de retracer les parcours de gens, d’idées, d’objets, de constater les « arrêts » plus ou moins prolongés, les « départs » plus ou moins rapides, de remonter les réseaux d’influence et d’affluence, de révéler les quant-à-soi tout comme les ouvertures sur l’ailleurs.
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LE 15 FÉVRIER À 17H
CONFÉRENCE D’OUVERTURE Paris-Londres une histoire de deux villes postcoloniales Martin Evans, professeur, Université du Sussex Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne Suivi à 18H45 d’un vin d’honneur et du lancement des ACTES DU 16e COLLOQUE Lieu : Hall du pavillon La Laurentienne LE 17 FÉVRIER À 15H30 TABLE RONDE Les limites de la recherche en sciences humaines et sociales Participants et participantes : Muriel Gomez-Perez, professeure spécialisée en histoire de l’Afrique au sud du Sahara et du monde arabo-musulman, Département des sciences historiques, Université Laval. Matthew Hatvany, professeur spécialisé en géographie historique, Département de Géographie, Université Laval. Michel Fortin, professeur d’archéologie du Proche-Orient et directeur du Département des sciences historiques de l’Université Laval. Fernand Harvey, membre de la Société royale du Canada, secrétaire de la Société des Dix et professeur titulaire de la chaire Fernand-Dumont sur la culture à l’INRS, Université du Québec. Avec l’animation de Françoise Guénette Lieu : Salle Le Cercle, 4e étage du pavillon Alphonse-Desjardins ![]() |
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Pour celles et ceux qui ne pourraient se déplacer ou qui connaissent des gens qui voudraient assister à l'événement, mais ne peuvent y être, le colloque État des faits et gestes du numérique dans le monde académique qui se tiendra les 15 et 16 décembre prochain sera diffusé en direct sur le Web. Les présentations seront retransmises :
jeudi le 15 déc. entre 11h et 17h vendredi le 16 déc. entre 9h30 et 16h. Voici le lien pour la webdiffusion : https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031?owa_no_site=1212&owa_no_fiche=78&owa_apercu=N&owa_imprimable=N&owa_bottin=N - - - Depuis le début des années 2000, une remise en question quant à l’essor du numérique, à l’explosion des appareils électroniques (téléphone intelligent, portable, tablette, etc.), et à l’accès à Internet haute vitesse a germé au sein de la communauté universitaire. L’omniprésence de ces nouveaux outils interroge et réinvente l’ensemble des modèles classiques de l’enseignement, de la publication et de la recherche, et cela dérange. La peur d’un appauvrissement culturel est née, et persiste. Toutefois, l’impact de l’ère numérique est là pour rester et s’étendre, rien ne sert de résister ou de se battre, il faut plutôt voir, savoir et comprendre comment en tirer parti et profiter des avantages qu’il propose. Dans la visée d’une intégration des connaissances, d’un enseignement augmenté et du rapport entre l’histoire et les jeux vidéo, il est impératif de se questionner sur les enjeux réels de cette omniprésence numérique et en constante transformation. Cette rencontre se veut une mise à nu des réflexions théoriques, mais aussi et surtout, des aspects techniques et pratiques de l’usage de la technologie numérique dans la mise en place de matériels pédagogiques, de supports d’enseignement et de la recherche. ![]() |
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Le lundi 7 novembre 2016, la Bibliothèque de l'Université Laval vous invite à participer à la journée SIG sous le thème «Venez jouer sur notre territoire!» et à découvrir un univers géospatial des plus fascinants. L'équipe du Centre GéoStat et le comité organisateur de cette journée proposent un programme varié présentant une série d'activités spéciales qui auront lieu aux pavillons Alphonse-Desjardins et Maurice Pollack de l'Université Laval.
Lieu et durée de l'événement Agora (atrium Jean-Guy-Paquet) du pavillon Alphonse-Desjardins et Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack, de 11 h 30 à 18 h Discours et conférence d'ouverture 11 h 30 Discours d'ouverture Stéfano Biondo, cartothécaire, Centre GéoStat, Bibliothèque de l'Université Laval Loubna Ghaouti, directrice de la Bibliothèque de l'Université Laval 11 h 45 Conférence d'ouverture L'archéologie subaquatique des navires de Sir John Franklin, HMS Erebus et HMS Terror Marc-André Bernier, gestionnaire de l'équipe d'archéologie subaquatique de Parcs Canada Conférences 12 h 45 Nomade temps réel: la géomatique au service des clients du bus Luc Samson, coordonnateur à la planification des services, Direction de la planification stratégique, Réseau de transport de la Capitale 13 h 15 Raisonner spatialement ou la clef de l'intelligence urbaine Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques, vice-doyen à la recherche et aux études, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Université Laval 13 h 45 Pause 14 h 15 Utilisation des SIG pour l'étude des grandes perturbations naturelles en forêt Martin Simard, professeur, Département de géographie, Université Laval 14 h 45 Application des SIG dans la conception des rues à Québec selon les objectifs d'une approche de rues conviviales (Complete Streets) Peter W. Murphy, Conseiller en design urbain, Division du design urbain et de l'architecture de paysage, Ville de Québec Stations d'expériences géospatiales Entre 11 h 30 et 18 h Vous aurez l'occasion de vivre l'expérience géospatiale à son meilleur grâce aux différentes stations proposées qui vous permettront entre autres de plonger dans un monde virtuel et de voir les applications impressionnantes de la réalité augmentée. • Bac à sable à réalité augmentée • Numérisation 3D du Monastère des Ursulines de Québec: une visite virtuelle en Web immersif • Projet cartographique - Tableau de bord dynamique de la jeunesse francophone • Relevé LiDAR terrestre • Navigation sur la tablette Tango de Google • Numériseur 3D portable • Navigation sur la table tactile du Centre GéoStat • Casque immersif Oculus avec modèle du campus • John Franklin et l'expédition Coppermine sur la table tactile du Centre GéoStat • Imprimante 3D du FABLAB • Mesure des vagues et des marées à l'aide d'une bouée GPS (GNSS) • Les données géographiques gouvernementales au service de l'enseignement et de la recherche Concours d'affiches scientifiques Entre 16 h et 17 h Visitez le concours d'affiches s'adressant aux étudiants de l'Université Laval de 2e et 3e cycles dont le projet de recherche comporte un volet géospatial ou nécessite l'utilisation d'un système d'information géographique. Vous pourrez échanger avec les étudiants présents sur place. En savoir plus sur le concours d'affiches scientifiques. Concours «Ma thèse en 360°» Entre 15 h 15 et 17 h Venez assister en direct au concours «Ma thèse en 360°». Des étudiants de 2e et 3e cycles devront y présenter en 3 minutes un exposé clair et convaincant de leur projet de recherche. Celui-ci doit comporter une composante géospatiale ou avoir recours à un système d'information géographique. En savoir plus sur le concours «Ma thèse en 360°». Cocktail de réseautage et remise des prix Entre 16 h et 18 h Vous aurez l'occasion d'échanger entre étudiants, professeurs, chercheurs, professionnels et gens de l'industrie lors du cocktail clôturant la journée. Le concours d'affiches ainsi que la remise des prix pour les différents concours se dérouleront durant cette période. À propos de la journée SIG (GIS Day) Venez jouer sur notre territoire! s'inscrit dans le cadre de la journée SIG (GIS Day) lors de laquelle des centaines d'événements sont organisés partout dans le monde afin de mieux faire connaître l'importance de la géographie et des systèmes d'information géographique (SIG). Depuis 1999, la Journée SIG se déroule chaque année pendant la troisième semaine de novembre à l'occasion de la Semaine de l'éveil à la géographie (Geography Awareness Week ou GeoWeek). Collaborateurs Le comité organisateur de l'édition 2016 de la journée Venez jouer sur notre territoire! est composé de membres de la communauté universitaire provenant de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, du Centre de recherche en géomatique (CRG), du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ) et du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD). La Bibliothèque les remercie pour leur engagement dans le projet. Consultez la liste des membres du comité organisateur. La Bibliothèque remercie également M. Raymond Poirier de l'Institut Technologies de l'information et Sociétés (ITIS) pour l'animation de la journée à l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins et au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack. Commanditaires Le comité organisateur de la journée Venez jouer sur notre territoire! remercie ses commanditaires: K2 Géospatial, Réseau Convergence, ESRI, Association de Géomatique Municipale du Québec (AGMQ), Cansel, l'Institut nordique du Québec, Fujitsu et SmartPixel.tv. ![]() |
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Le 8 avril 2015, le quotidien Le Devoir titrait : « Couillard présente un nouveau Plan Nord de 22 milliards ». Cette nouvelle rapportait la plus récente politique, la dernière en date, de prise de possession et d’aménagement du Nord québécois. Comme plusieurs de ses prédécesseurs, dont Jean Lesage et Robert Bourassa, le premier ministre libéral cherche à affirmer le pouvoir politique québécois sur son vaste territoire, à en exploiter tout le potentiel économique, mais également politique.
L’histoire du Québec est intimement liée aux différentes formes de pouvoirs qui ont cherché à façonner son paysage au fil du temps. Faire l’histoire du territoire c’est effectivement « éclairer le sens des rapports à l’espace qu’entretiennent dans le temps les acteurs sociaux, pour mieux découvrir ou mieux apprécier les dynamiques qui orientent l’évolution et la transformation de la société ». En ce sens, le territoire et le pouvoir sont des concepts polysémiques. D’abord, la notion de territoire réfère à un espace géographique qui peut être délimité par une frontière physique, politique, culturelle, voire imaginée. Le territoire, soumis aux aléas de la nature ou à l’intervention humaine, est à la fois changeant et permanent selon son essence. Le pouvoir, quant à lui, constitue la capacité d’agir et d’influer sur son environnement, son territoire. Il implique, le plus souvent, un rapport de force dominant/dominé et peut s’exprimer de différentes façons, que l’on pense aux pouvoirs politiques, économiques, institutionnels ou naturels. Il peut prendre une multitude de formes, il peut être imposé, voulu, renversé, inconscient, voire absent. Ce pouvoir peut également s’exercer et influencer de diverses façons le territoire : prise de possession, aménagement, contrôle, exploitation, etc. Entre 1850 et aujourd’hui, différents acteurs, enjeux et processus ont façonné le paysage et le territoire du Québec, qu’il s’agisse des acteurs traditionnels du pouvoir ou encore des forces issues de différents pans de la société civile ; des enjeux liés à l’exploitation ou à la préservation des ressources naturelles, au développement ou à la relance des différentes régions de la province, à l’aménagement ou au gouvernement d’agglomérations urbaines en expansion ; ou encore des nombreuses ramifications des processus d’urbanisation et d’industrialisation qui démarrent au milieu du 19e siècle, mais ne cessent depuis de transformer le territoire québécois et ceux et celles qui l’habitent. C’est dans le but de dresser un portrait aussi complet que possible de l’histoire des différents rapports entre « pouvoirs » et « territoires » dans la province – exercice du pouvoir sur le territoire, mais aussi influence souvent déterminante du territoire sur le pouvoir – que nous sommes réunis à l’Hôtel de Ville de Sherbrooke, sous la thématique : « Pouvoir et territoire au Québec : acteurs, enjeux et processus, de 1850 à nos jours ». ![]() |
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Il y a une vingtaine d’années, le sociologue Robert Castel, dans son livre influent Les métamorphoses de la question sociale, invitait à réfléchir à cette «aporie fondamentale sur laquelle une société expérimente l’énigme de sa cohésion et tente de conjurer le risque de sa fracture» causée par les inégalités sociales et les problèmes sociaux dans un régime démocratique. Nous entendons, dans le cadre de ce colloque, poursuivre cette réflexion qui est toujours d’actualité comme le démontrent les nombreuses discussions soulevées par les thèses récentes de Thomas Piketty sur la croissance des inégalités sociales au XXe siècle, du juriste Alain Supiot sur la crise de l’esprit de la justice sociale hérité de la Déclaration de Philadelphie sur les droits universels de l’Organisation internationale du Travail en 1944, ou des constats des organisations internationales qui témoignent d’une croissance des inégalités dans la plupart des régions du monde. Ce colloque vise donc à renouveler les problématiques relatives à l’analyse historique des problèmes sociaux et des inégalités sociales en questionnant ces enjeux sous l’angle de la citoyenneté.
Ce colloque international, organisé par le Centre d’histoire des régulations sociales, visera à interroger les inégalités sociales sous l’angle de la citoyenneté. Davantage qu’un statut juridique conféré par l’État ou découlant d’un «contrat social», la citoyenneté apparaît, dans la recherche récente en histoire, comme l’objet et le résultat de luttes de pouvoirs, qui visent à définir « des membres compétents de la société ». Le concept de citoyenneté apparaît ainsi comme un puissant révélateur des inégalités et des luttes sociales qui traversent les sociétés contemporaines. Ce sont différents aspects de l’histoire de ces inégalités et de ces luttes qu’interrogeront les participants à notre colloque. Pluridisciplinaire, le Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS), dont Martin Petitclerc est le directeur, regroupe 12 professeurs-chercheurs québécois provenant de 8 établissements postsecondaires. Depuis ses débuts en 1990, notre équipe documente et interroge l’histoire des inégalités sociales et des problèmes sociaux (crime, pauvreté, folie, déviance, etc.) au Québec. Nous étudions avant tout la dynamique conflictuelle de construction et d’imposition des normes qui structurent la vie en société. Après un important renouvellement de ses membres, notre équipe a reçu en 2014 une subvention d’infrastructure d’une durée de quatre ans du Fonds de la recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), pour une programmation scientifique intitulée « Le gouvernement de la misère et la citoyenneté : pauvreté, maladie et crime dans l’histoire du Québec ». ![]() |
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En partenariat avec le CRSH, l’Université Laval, le CIEQ et la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, ce colloque est organisé par Claire Dolan (prof. au Dép. des sc. historiques, UL), en collaboration avec Louise Lainesse, Myriam Cyr et Hadjer Remilli (étudiants du Dép. des sc. historiques). Il vise à montrer comment la communauté et la vie politique se renseignent mutuellement et modulent la citoyenneté. Le programme du colloque est disponible à l’adresse suivante : https://clairedolan.ca. L’inscription est gratuite mais nécessaire pour recevoir un lien vers les textes des communications qui seront discutées. Deux tables rondes grand public se tiendront le 27 octobre dans le cadre de ce colloque. L’une portera sur « La citoyenneté et l’école », l’autre sur « Citoyenneté et communauté : confrontations ou aménagements? »
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Transmissions et transferts constituent la thématique au coeur de la programmation. Actes de communication ou de déplacement, ils donnent prise sur la circulation des biens, des connaissances et des idées comme des savoir-faire et des pratiques, de même qu’ils découpent le temps et l’espace de l’échange, scandent la vie des collectivités à travers le jeu des rapports sociaux, ou encore tracent le sillage de l’histoire par la passation des patrimoines matériels et immatériels. La diversité des approches et des objets de recherche ainsi concernés a donné lieu à bon nombre de propositions provenant non seulement d’historiens, mais aussi d’archéologues, de démographes, de géographes et de spécialistes en études littéraires, tous au rendez-vous d’automne pour partager leurs derniers résultats de recherche. Pas moins de 24 séances sont inscrites au programme, animées par 75 chercheurs et chercheuses rattachés-es à des institutions du Québec, de diverses provinces canadiennes, des États-Unis, du Mexique, de France et d’Allemagne.
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