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Dynamiques démographiques à Montréal, 1880-1900 |
Danielle Gauvreau, Sherry Olson et Patricia A. Thornton |
Claude Bellavance et Marc St-Hilaire, Le fait urbain. Québec, Centre interuniversitaire d’études québécoises (coll. «Atlas historique du Québec»), 2020 |
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Dynamiques démographiques à Montréal, 1880-1900 |
Danielle Gauvreau, Sherry Olson et Patricia A. Thornton |
Claude Bellavance et Marc St-Hilaire, Le fait urbain. Québec, Centre interuniversitaire d’études québécoises (coll. «Atlas historique du Québec»), 2020 |
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Rural Protestant Schools |
Roderick MacLeod et Mary Anne Poutanen |
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Schooling for rural Protestant settlers prior to the seminal education legislation of the 1840s was largely community-driven, although local families responded to government initiatives to fund their schools. With the rise of public education, rural Protestants took full opportunity of available governance structures, creating school boards that stood independent from those of the Catholic majority. Protestant boards presided over the establishment of one-room school houses, academies, and later consolidated schools and regional high schools. These schools had to be supplied with teachers, for whom work in remote villages was often highly challenging, and such teaching had to conform to a carefully negotiated Protestant pedagogy. By the twentieth century, as rural Protestant communities began to dwindle in size, boards adopted new strategies to provide children with schooling, from busing to building residences to creating huge regional high schools.
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La ville en mouvement. Les formes urbaines et architecturales du système automobile, 1900-1960 |
Claire Poitras |
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Ce texte présente le rôle du système automobile et des pratiques de déplacement dans la transformation des espaces urbains au Québec au cours du xxe siècle. Comment le tissu urbain des villes a-t-il été transformé sous l’influence de l’usage de l’automobile, des infrastructures et des services qui y sont rattachés ? De quelle manière ce système de mobilité s’est-il intégré aux villes québécoises et qui en a fait la promotion ? Quels nouveaux types d’aménagement ont été mis en place pour répondre aux besoins de la mobilité urbaine individuelle ? Après avoir rappelé les principales conséquences de la mise en place du système automobile sur le développement et la planification des villes, le texte dresse un portrait succinct de la motorisation au Québec afin d’en dégager quelques traits particuliers. Par la suite, une présentation des implications urbanistiques et architecturales de la place accrue qu’occupent les véhicules à moteur dans l’espace urbain est réalisée.
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Évangéliser les Canadiens français: missions et retraites paroissiales au XIXe siècle |
Lucia Ferretti et Christine Hudon |
Frédéric Laugrand et Gilles Routhier (dir.), Les missions au Québec et du Québec dans le monde. Québec, Centre interuniversitaire d'études québécoises (coll. «Les chantiers de l'Atlas historique du Québec»), 2014 : 22 |
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Dans les années 1820 et encore davantage à partir du pontificat de Grégoire XVI, Rome lance un vaste effort missionnaire qui se poursuivra tout au long du XIXe siècle. Il ne s’agit plus seulement d’évangéliser les païens, mais de ré-évangéliser les chrétiens eux-mêmes et de contrer ainsi le prosélytisme protestant. L’Église québécoise s’inscrit de plain-pied dans cette intention missionnaire. Dans cet article, nous examinons deux des formes qu’a prises sa pastorale paroissiale extraordinaire. La prédication de missions et celle de retraites ont compté parmi les œuvres de prédilection de plusieurs congrégations religieuses comptant des prêtres. Sulpiciens, prêtres du Séminaire de Québec puis oblats, jésuites, dominicains et rédemptoristes ont parcouru, voire agrandi le territoire, prêché qui les classes populaires, qui les élites et suscité des développements institutionnels sur le plan tant social qu’intellectuel. Sachant renouveler sans cesse leurs moyens pastoraux, ces congrégations, pas toujours très aimées des curés de paroisses, ont néanmoins contribué à ancrer profondément et durablement la foi, la religion, la culture et la morale catholiques au sein des populations qu’elles ont visitées.
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La ville et l’hôpital |
François Guérard |
Claude Bellavance et Marc St-Hilaire (dir.), Le fait urbain. Québec, Centre interuniversitaire d'études québécoises (coll. «Les chantiers de l'Atlas historique du Québec»), 2014 : 1-24 |
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Les caractéristiques internes de l’hôpital et leurs transformations sont étroitement dépendantes de celles de la société. Suivant une ligne de pensée proche, la topographie des réseaux hospitaliers et leur configuration générale peuvent être considérées comme une autre transcription des rapports sociaux et économiques, mais dans l’espace cette fois, à l’échelle du réseau urbain. C’est dans cette optique que l’évolution du réseau hospitalier québécois est ici retracée des temps de la colonie jusqu’en 1961. Un examen de la distribution des hôpitaux sur le territoire du Québec à deux moments permet de faire ressortir comment les particularités et les clivages sociaux, économiques et culturels des milieux urbains se sont longtemps exprimés spatialement dans une répartition différenciée, et inégale, des divers types d’hôpitaux; comment, aussi, après la Seconde Guerre mondiale, une volonté est apparue d’assurer à tous la disponibilité de services hospitaliers proches, menant l’État à favoriser une meilleure distribution des services sur le territoire, dans des villes de toutes tailles.
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Le territoire municipal au Québec: terrain d'expression du pouvoir politique au quotidien |
Michèle Dagenais |
Donald Fyson et Yvan Rousseau, L’État au Québec. Québec, Centre interuniversitaire d'études québécoises (coll. «Les chantiers de l'Atlas historique du Québec: www.cieq.ca»), 2014 : 19 |
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Pourquoi et comment se produit la municipalisation du territoire au Québec ? Quels sont les pouvoirs et les domaines attribués aux institutions municipales ? Comment s’incarnent-ils sur le territoire urbain ? Cet article présente les circonstances entourant la formation et le développement du régime municipal au Québec afin d’en éclairer la signification et la portée à partir de deux exemples concrets : lors de l’installation de l’aqueduc municipal à Québec et lors de l’aménagement du réseau des parcs montréalais, lesquels se déroulent entre les années 1850 et 1930. L’article reconstitue les grandes étapes ayant mené à ces réalisations en les analysant dans leur contexte et non en fonction d’une vision présentiste qui se contenterait de mesurer l’efficacité des gestes posés en regard de critères normatifs. L’article souhaite ainsi contribuer à historiciser ce pan entier de la vie politique mal connu et peu considéré, car il est associé à la trivialité de la vie quotidienne.
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La prise en charge étatique de l'hygiène publique et des services curatifs : deux parcours distincts |
François Guérard |
Yvan Rousseau et Donald Fyson (dir.), L’État au Québec. Québec, Centre interuniversitaire d'études québécoises (coll. «Les chantiers de l'Atlas historique du Québec»), 2014 : 18 pages |
Lien vers la publication |
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Des dernières décennies du XIXe siècle à la Révolution tranquille, l’action de l’État québécois dans le domaine de la santé suit deux voies bien distinctes. L’État prend graduellement en charge les services d’hygiène publique. Les services curatifs sont au contraire laissés essentiellement au secteur privé et à un marché de soins à peine bridés par les contrôles de l’État, bien qu’il soit subventionné en partie.
Ces deux voies par lesquelles progresse l’action sanitaire de l’État, nous en retraçons le parcours: législation et réglementation, surveillance, planification, financement et prise en charge des services sont examinés. Quelques principes qui ont légitimé les incursions de l’État sont soulignés: puissance de la nation, richesse collective, sécurité, accès aux soins.
Les grandes étapes d’un quadrillage du territoire sous le contrôle de l’État aux fins de l’hygiène publique sont d’abord établies. Suit l’analyse de l’activité étatique dans le domaine curatif, en particulier les mesures qui concernent les hôpitaux, moins tardives et plus intenses qu’il est coutume de les présenter.
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